Le jeu des différences
Nonobstant d'infimes différences bien anecdotiques, les ans s'achèvent comme ils débutent et vice versa.
Mes poèmes (à tire larigot), du dépit (un peu), de l'autobiographie (déguisée sans doute), des souvenirs (à l'envi) et de l'amour déçu.
Nonobstant d'infimes différences bien anecdotiques, les ans s'achèvent comme ils débutent et vice versa.
On laisse tout au pied des sapins, de nos rêves d'enfants jusqu'à notre quête d'amour et restent des boîtes vides à la fin.
C’étaient les voies secrètes de ton cœur que je cherchais à suivre. Dans les allées des grands magasins, aveuglé de dentelles, ivres de parfums capiteux... Ces brèches tues que je souhaitais combler ; Avec passion, déférence, silence, maladresse et attention....
Les chaises d’aluminium bleuté sont l’attente des étés, des estivantes qui arpentent les roches ocres.
Que rechercher dans les plis de cette voile d’ombrage qui n’est que le souvenir du soleil qu’elle tamise.
Perclus d’eau saumâtre, le rose de nos sourires d’albâtre n’est plus même de saison.
Chaque jour, c’est la même histoire, se lever, traverser des rues et éviter des tramways, des gens, au soleil ou dans le vent. Chaque jour, c’est la même histoire, sans même savoir ce que tu veux de moi. Chaque fois, c’est la même histoire… On a perdu...
Ces vaines tentatives pour te faire comprendre qu’il n’y a que toi qui compte… Ces compliments qui sonnent faux parce que j’ai à présent peur de te les faire, ces regards furtifs que tu sembles redouter, ces petits cadeaux maladroits qui sont autant de...
Au terme d’un voyage sans histoires, on accoste sur une île où deux petits vieux assis contemplent et se taisent. On peut les voir, ils nous attirent comme deux plantes gélives attirent les moineaux au cœur des hivers languissants. Ont-ils rêvés d’être...