C’est juste dommage que tu ne m’aimes plus.

Publié le par Christophe Les Destoletes

Ces vaines tentatives pour te faire comprendre qu’il n’y a que toi qui compte… Ces compliments qui sonnent faux parce que j’ai à présent peur de te les faire, ces regards furtifs que tu sembles redouter, ces petits cadeaux maladroits qui sont autant de tentatives de te faire sentir que tu as toujours été et que tu restes mon seul amour, et qu’au terme de tant d’années je ne parviens pas à comprendre comment on a pu se manquer ainsi.
Il ne me reste que les mots et la sagesse. Oui, devenir sage, ne désirant plus rien, mais parfois, le soir triste, et ne le disant pas, n’y parvenant pas, attristé de cette improbable impossibilité.
Mais retourner vers la passe et marcher sur le sable, caresser les pierres, écouter les bruits des bateaux, regarder les lézards, aller vers le mur, suivre la route, jusqu’au phare, et même Tanga Playa pour tout un tas de raisons et attendre que le bouchon coule ou se morfondre à San Fernando.
Et prendre ta main, sans avoir le cœur serré de cette inextinguible angoisse de sentir ta main se raidir et ta peau se durcir.
Pourtant j’y crois encore un peu…
C’est un tel gâchis d’amour…

Publié dans Quelques lignes.

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<br /> Bonsoir Christophe,<br /> bienvenu dans la communauté "points de suspension" dans laquelle j'espère ne pas rester la seule à apprécier tes textes,<br /> à bientôt, Nicole<br /> <br /> <br />
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