Combiens d'étés attendre ?

Publié le par Christophe Les Destoletes

Chaque jour, c’est la même histoire, se lever, traverser des rues et éviter des tramways, des gens, au soleil ou dans le vent. Chaque jour, c’est la même histoire, sans même savoir ce que tu veux de moi. Chaque fois, c’est la même histoire… On a perdu le sens des mots simples et des paroles qui rassurent.
Combien d’étés devront nous encore attendre avant de pouvoir rire à nouveau des lézards là-bas ? Ils sont furtifs pour qui sait les voir. Ils n’attendent rien qu’un soupçon d’humidité et ne pensent pas que l’on peut s’aimer.

Publié dans Quelques lignes.

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T
<br /> L'éternel recommencement composé de choses minuscules -comme les mêmes perles formant toujours le même collier- pour forger des vies minuscules comme les appelait Pierre Michon,<br /> <br /> et dire que pour certains il n'y a jamais recherche ni envie d'autre chose, s'en contentent -ils, ou bien ont ils renoncé définitivement?...<br /> <br /> <br />
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C
<br /> C'est vrai, et cela me touche que tu parles de Pierre Michon, que j'ai apprécié du temps où je lisais, en lien avec des mots que j'aligne.<br /> <br /> <br />